27 mai 2004
Gini, le plus chaud des coefficients froids !
On utilise le coefficient de Gini pour mesurer l'inégalité des revenus.
Pour le calcul de ce coefficient, on construit la courbe de Lorentz des
revenus individuels (1° point : la part revenant au plus pauvre ; 2°
point, les revenus des deux plus pauvres ; ... ; n° point : la somme de
tous les revenus), on obtient quelque chose qui ressemble à ça :
Ensuite, on mesure l'aire entre la barre oblique et la courbe et on compare cette aire en la divisant par l'aire correspondant à la distribution des richesses dans laquelle un seul individu possède tout. On obtiendra donc 100% quand un seul individu possède toutes les richesses et 0% quand la distribution est uniforme (rose / (rose+vert)). C'est ce qu'on appelle le coefficient de Gini. (+ d'infos)
Les meilleurs, c'est la slovaquie, avec 19,5%, puis le Japon, la Norvège, la Suède et d'autres, autour de 25%. La France obtient un 32,7%, ce qui est bien, mais pas top...
À l'autre bout du spectre, le Brésil est placé 4° en partant de la fin, avec 60,7%, derrière le Sierra Leone, la République Centre-Africaine et le Swaziland (me demandez pas, je sais pas où c'est). Les 10% les plus pauvres touchent 0,7% du revenu... les 10% les plus riches 48% ! (Rapport mondial sur le développement humain, ONU, 2002, p. 56-59)
Pourquoi ? J'avais d'abord pensé qu'un violent capitalisme pouvait être à l'origine de telles inégalités. En fait, les gens m'ont dit que le problème se situait plus au niveau de l'éducation. En France, depuis Jules Ferry, il est possible de faire des études et d'accroître ainsi son revenu. Au Brésil, il y a peu d'universités gratuites et les autres coutent très cher (là, on revient à l'idée de capitalisme). Donc très peu de gens peuvent faire de 'hautes' études. Ceux qui le peuvent trouvent un bon travail et gagnent très bien leur vie, car les entreprises ont besoin de gens hautement qualifiés. Ceux qui n'ont pas de diplômes n'ont pas de travail, ou alors sont très mal payés (revenu minimum à 250R$, soit environ 500F). En France, on peut emprunter de l'argent pour faire ses études. Ici, les taux d'intérêts sont incroyables : de l'ordre de 100% par an ! Dès lors, tout devient plus difficile...
Ensuite, on mesure l'aire entre la barre oblique et la courbe et on compare cette aire en la divisant par l'aire correspondant à la distribution des richesses dans laquelle un seul individu possède tout. On obtiendra donc 100% quand un seul individu possède toutes les richesses et 0% quand la distribution est uniforme (rose / (rose+vert)). C'est ce qu'on appelle le coefficient de Gini. (+ d'infos)
Les meilleurs, c'est la slovaquie, avec 19,5%, puis le Japon, la Norvège, la Suède et d'autres, autour de 25%. La France obtient un 32,7%, ce qui est bien, mais pas top...
À l'autre bout du spectre, le Brésil est placé 4° en partant de la fin, avec 60,7%, derrière le Sierra Leone, la République Centre-Africaine et le Swaziland (me demandez pas, je sais pas où c'est). Les 10% les plus pauvres touchent 0,7% du revenu... les 10% les plus riches 48% ! (Rapport mondial sur le développement humain, ONU, 2002, p. 56-59)
Pourquoi ? J'avais d'abord pensé qu'un violent capitalisme pouvait être à l'origine de telles inégalités. En fait, les gens m'ont dit que le problème se situait plus au niveau de l'éducation. En France, depuis Jules Ferry, il est possible de faire des études et d'accroître ainsi son revenu. Au Brésil, il y a peu d'universités gratuites et les autres coutent très cher (là, on revient à l'idée de capitalisme). Donc très peu de gens peuvent faire de 'hautes' études. Ceux qui le peuvent trouvent un bon travail et gagnent très bien leur vie, car les entreprises ont besoin de gens hautement qualifiés. Ceux qui n'ont pas de diplômes n'ont pas de travail, ou alors sont très mal payés (revenu minimum à 250R$, soit environ 500F). En France, on peut emprunter de l'argent pour faire ses études. Ici, les taux d'intérêts sont incroyables : de l'ordre de 100% par an ! Dès lors, tout devient plus difficile...
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